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« Ma première source de motivation, c'est le ressenti humain. Mon goût pour l'enseignement s'est développé pendant mon cursus scolaire. 'adore faire des mathématiques. Quand j'étais élève, je prenais plaisir à aider mes amis et connaissances à faire leur devoir maison en maths. Je dis toujours à mes élèves : "Si tu n'es pas à 100% dans le cours, ce n'est pas la peine d'y assister". Pendant le cours, j'apprécie grandement quand l'élève participe activement, interagit avec moi et me pose des questions. Le cours est plus vivant et agréable. Mon rôle est de faire travailler sur les notions non comprises en cours, d'apporter un regard différent que celui adopté en cours. Quand je fais découvrir de nouvelles choses, de nouvelles méthodes, une autre manière de voir les mathématiques à l'élève pour qu'il puisse progresser, je me dis que j'ai effectué une grande partie de mon travail et j'en suis satisfait. Je peux ressentir les progrès de l'élève. Certains d'entre eux me disent leurs notes aux évaluations et cela m'arrive de temps à temps de faire des séances bilan avec l'élève pour voir si les notions travaillées pendant les cours particuliers sont acquises ou non et ainsi prévoir le contenu des cours particuliers à venir. » - Clément Boulonne. Clément Boulonne, 31 ans, est né dans le Nord de la France, département dans lequel il a toujours vécu et vit actuellement. Initialement, il voulait devenir professeur de mathématiques pour l'Education Nationale. Il a suivi un cursus scientifique classique : au lycée, bac S avec mention AB puis une licence de Mathématiques obtenue à l'Université de Lille. Il est reçu à la session 2013 du CAPES de Mathématiques après avoir effectué deux années de Master (spécialité "Métiers de l'enseignement") juste après sa licence. Après cela, l'occasion lui a été donnée de faire deux années de stage dans des établissements de l'Education Nationale qui lui ont donné une image plutôt négative du métier de l'enseignement en établissement. Ayant toujours voulu travailler dans l'enseignement, sa reconversion en tant que professeur particulier était très naturelle. Avant de lancer son auto-entreprise, il a voulu se faire une idée du métier en travaillant chez Acadomia (premier semestre 2016) puis sous un statut "travailleur CESU" (second semestre 2016). Aujourd’hui, il gère une structure d'auto-entreprise de cours particuliers de mathématiques à domicile qu’il a créée début 2017. En effet, la création de cette auto-entreprise était la suite logique de son développement professionnel dans le secteur des cours particuliers à domicile. Les familles qui l'ont embauché pour la rentrée scolaire 2016-2017 lui ont indiqué que les déclarations CESU n'étaient pas très pratiques. Alors, il crée cette structure pour faciliter les démarches administratives de ses employeurs et être davantage compétitif dans son secteur. Travaillant seul, il gère la communication (annonces, publicité et sites web), son emploi du temps, le contenu de chaque cours particulier, les documents pédagogiques proposés pendant le cours, la comptabilité et l'administration de son entreprise. « Je suis toujours auto-entrepreneur car c'est une structure adaptée à mon rythme de travail et aux demandes des familles. Depuis 2017, j'ai changé mes routines de cours particuliers et ma manière de gérer mon entreprise. Je suis plus organisé et efficace dans mon travail », se félicite Clément. Il donne des cours particuliers de mathématiques pour des élèves de niveau collège et lycée (de la sixième à la terminale). Son aire de travail fait 15 km autour de la ville de Seclin (au sud de la Métropole Européenne de Lille). « Grâce à ce métier de professeur particulier, je peux allier mes deux passions sans les inconvénients de l'enseignement en établissement : l'élève est seul avec l'intervenant et donc plus apte à apprendre des choses. L'environnement est plus propice à la progression et à la levée des lacunes. De plus, le nombre d'heures de cours effectifs est moins élevé qu'en établissement (en moyenne je fais 9h par semaine, cela peut montrer à 12h voir 15h en milieu et fin d'année scolaire). Je trouve le métier de professeur particulier moins fatiguant et plus épanouissant qu'en établissement. En contrepartie, le salaire versé en fin du mois est moins élevé. J'ai pu constater une division par deux (en moyenne) de mon salaire lors de ma reconversion », nuance-t-il.